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Gîtes de vacances labéllisés en Bretagne près de la mer

Patrimoine

Histoire du Patrimoine de Plomodiern présentée par tchoutchou

Première paroisse créée au Porzay, au Haut Moyen Age, elle fut, de nombreuses années durant, le centre religieux du « pays » tout entier. Par la suite, la paroisse fut démembrée au profit de Ploéven qui donna naissance, à son tour, à Plo-Nevez (la paroisse nouvelle). Histoire et légendes se mêlent ici, avec les personnages familiers de la Ville d’YS : le roi Marc’h, Saint Corentin, le roi Gradlon,…

 L’église de Plomodiern Saint-Mahouarn (XVI-XVIIème siècle), reconstruite entre 1858 et 1864. L’édifice comprend une nef de six travées avec bas-côtés, un transept et un choeur avec chevet polygonal. Remontant en partie au XVIème siècle, l’édifice actuel a été presque entièrement reconstruit en 1858, à l’exception du choeur et du porche latéral sud. Au-dessus des arcades nord de la nef se trouvent les dates de 1574 et 1597. La tour, à trois galeries et à dômes octogonaux superposés, est plus récente que le reste de l’église : commencée en 1663, elle est achevée qu’en 1772. Le choeur date du XVIIème siècle.


Le chevet et le porche latéral sud datent de 1624. La porte extérieure du porche latéral sud est encadrée de deux colonnettes cannelées avec chapiteaux ioniques. Aux pieds des statues des apôtres se trouvent des inscriptions avec les dates de 1621 et 1626. La chaire à prêcher date du XVIIème siècle. La boîte aux saintes huiles date de 1724. L’église de Plomodiern possède un reliquaire authentique de Saint Corentin.


A l’intérieur de l’édifice, il faut remarquer les sablières de la nef centrale et ses cinq dragons. L’église abrite les statues de saint Pierre (XVIIème siècle), saint Nicolas, saint Corentin (XVIIème siècle), Notre-Dame du Rosaire, saint Dominique, sainte Catherine de Sienne et saint Herbot ; Le porche, qui mérite une attention particulière, possède 10 niches à coquille renfermant les statues des apôtres.


Le pardon est célébré le 3ème dimanche de septembre.

 La chapelle de Sainte Marie du Menez Hom est un pur joyau enchâssé au milieu des landes austères qui tapissent le flanc sud du Menez-Hom. On pénètre dans l’enclos par un arc de triomphe. Le calvaire à trois fûts date de 1544 tandis que le clocher, une pure merveille, fut commencé en 1663. L’intérieur de la chapelle (1570) est également remarquable avec un des plus beaux retable de Cornouaille.


Une grande foire réunissait le 17 Juin, jour de la St Hervé, les commerçants du Faou, de Brest, de Douarnenez, de Quimper et du Morbihan.

Ce lieu est le croisement d’anciennes routes à forte fréquentation. Les ressources tirées de cette foire expliquent la richesse architecturale de la chapelle.


A proximité, un monument commémore l’activité de la résistance finistérienne. Le pardon est célébré le 2ème dimanche de mai. la chapelle Sainte-Marie du Menez-Hom (XVIème siècle), modifiée aux XVIIème et XVIIIème siècles. L’édifice d’origine, en croix-latine à choeur peu saillant, remontait à la première moitié du XVIème siècle ainsi que l’indiquent les inscriptions de la nef « I. Mauguen Fab. Lan 1574″ et « Au. Moreau Fab. Lan 1597″, ainsi que celles du pignon ouest et de la façade nord « Guillaume D. Hervé. F.-P. Polesec Fa Lan 1573-H. Ho Moreau F. en Lan 1570″ et « H. Olier Fa en Lan 1572″. Cet édifice est agrandi entre 1570 et 1591 : doublement du bas-côté, création dans l’angle nord-ouest de la « chambre des moines ».


L’église a été modifiée aux XVIIème et XVIIIème siècles. L’édifice actuel est de plan irrégulier en forme de tau comprenant une nef avec une travée sans bas-côté et tour au sud, puis deux travées avec bas-côté sud et double bas-côtés nord, une travée avec double bas-côtés et enfin un vaste choeur à chevet droit peu débordant.


On pénètre dans l’enclos par un arc de triomphe ou un portail qui date de 1739. Le clocher à deux galeries, couronné d’un dôme à lanternon, porte les dates de 1663 (au-dessus de la porte), 1770 (avec l’inscription « Jacques Nicolas Fa 1670″), 1772 (sur la chambre des cloches avec l’inscription « Missire Mathias Plassart Recteur, Jean Le Quinquis Fabrique 1772″), 1773 (avec l’inscription « Germain Hillie 1773″).


Sur le pignon sud se trouve l’inscription « Missire M. Cravec Recteur de Plomodiern, Guil Le Doaré Prêtre Vicaire C. Roignant. F. 1766″. Les retables, oeuvres de Jean Le Seven (menuisier) et de Jean Cevaer (sculpteur), datent de 1703 et de 1710. Les trois autels de l’abside sont surmontés de retables et de niches à colonnes torses. Au maître-autel (1703) se trouve les statues de la Sainte Famille : Sainte Marie du Menez-Hom (1715) portant l’Enfant Jésus, saint Joseph, sainte Anne et saint Joachim. Le maître-autel porte l’inscription « V. E. Di. Mes. Ol. Bourdoulous. R. Noel Moros F. 1703-M L. Guillermou Curé 1710″.


Sur l’autel sud se trouve l’inscription « N. et D. Mre Ol. Bourdoulous. R. Guillaume Nicolas F. 1715″. Sur l’autel nord se trouve l’inscription « Guillaume Nicolas. F. 1715″. Dans les bas-reliefs, on remarque les scènes de l’Annonciation, la Visitation, la Nativité et l’Assomption.


Une cloche date de 1810 et porte l’inscription « M. Lebeurriet m’a fait ». Les vitraux modernes sont l’oeuvre de J. L. Nicolas, père et fils, Morlaix 1872, et de Hubert de Sainte-Marie, 1957. Dans la maîtresse vitre sont représentés : sainte Anne, la Vierge-Mère, saint Joseph et saint Corentin.


On y voit aussi des belles sablières sculptées du XVIème siècle (dont l’une représentant une scène de labourage). La chapelle abrite aussi les statues de saint Laurent (fin du XVème siècle), saint Jean Baptiste, saint Louis, sainte Marie Madeleine, saint Pierre, saint Paul, saint André, saint Maudet, saint Hervé, saint Michel, sainte Barbe, saint Eloi, saint Marc, la sainte Vierge et un Crucifix du XVIIème siècle. 

 la chapelle Saint-Sébastien (XVI-XVIIIème siècle). Saint Sébastien (officier de l’armée romaine, martyr de la fin du IIIème siècle) était invoqué contre la peste. Il s’agit d’un édifice de plan rectangulaire avec chapelle en aile au sud. Il porte l’inscription « Ives Tretout Fa. en Lan 1573″. La chapelle abrite une statue du Christ avec un enfant sur chaque genou et les statues de saint Sébastien, sainte Marguerite, saint Roch, saint abbé et un saint évêque

 La chapelle Saint-Corentin (1900). La chapelle primitive date du XVème siècle et a été reconstruite de 1898 à 1900 sur les plans du chanoine Abgrall. La nef est flanquée au sud d’une loggia extérieure. Au-dessus du maître-autel, subsiste une statue de saint Corentin datant de l’ancienne chapelle. La translation de la relique de saint Corentin et de la statue à la chapelle eut lieu le 23 juillet 1893 ; La chapelle St Corentin célèbre le culte de ce saint qui , né en 375, fut le premier évêque de Cornouaille à Quimper.


Dans la fontaine de son ermitage se trouvait un poisson miraculeux qui se reconstituait bien que l’ermite en prit un morceau chaque jour. Un jour de chasse, Gradlon rencontra Corentin qui le nourrit du poisson, lui et sa suite. Emerveillé, Gradlon offrit à Corentin l’évêché de Quimper.Le pardon est célébré le troisième dimanche de juillet.

 La petite chapelle Saint-Sulliau ou Suliau(XVIIème siècle). Il s’agit d’un édifice rectangulaire du XVIIème siècle. On y voit les armoiries des Abbés de Landévennec qui permettent de la dater de 1665. Le retable date du XVIIème siècle. La chapelle abrite les statues de saint Suliau, sainte Barbe, saint Mathurin, la Vierge-Mère et Notre-Dame de Grâces

 des sept chapelles d’origine, trois d’entre elles ont aujourd’hui entièrement disparu : la chapelle Saint-Gilles (détruite au XIXème siècle et située jadis au village de Saint-Gilli), la chapelle Saint-Mabrit ou Saint-Mibrit (déjà en ruines en 1823 et située jadis à Lomibrit) et la chapelle Saint-Yves (détruite au XIXème siècle et située jadis sur l’emplacement de l’actuel cimetière)

 Le calvaire à trois croix (1544), situé sur le placitre de la chapelle Sainte-Marie du Menez-Hom. Ce calvaire provient des ateliers de L’Elorn. Il porte l’inscription « Jehan Le Faloder Fabricque Feist Iceste Croix Faire MVCXLIIII (1544) »

 Le calvaire du placitre de l’église de Plomodiern (XVème siècle)


  d’autres croix ou vestiges de croix : Goulit-ar-Ger (Haut Moyen Age), Lagad-Ven (XVIème siècle), Ligérouen ou Croas-Diben, Locmibrit (XVIème siècle, 1866), la croix de l’église ou de la chapelle saint Corentin (1704), la croix du cimetière de Plomodiern (1881), la croix située place Saint-Yves (1584, 1893), Croas-Ty-Véron (1624), vestige de croix à la fontaine (XVIème siècle), Croas-Helleg ou Prat-Egannec, Croas-Ru (1515, 1600), Saint-Sulla (1893), Saint-Sébastien (1642), la croix de la chapelle Saint-Sébastien (1630). A signaler aussi des croix aujourd’hui disparues : Lespeurs, Lescobet


   l’arc de triomphe (1739 ou 1759), du placitre de la chapelle Sainte-Marie du Menez-Hom. Il se compose de deux arcades latérales et d’une porte centrale surmontée d’un fronton où est creusée une niche portant une statue de la Sainte Vierge. Il porte l’inscription « Hervé Lastennet Fabricque 1759″


   la fontaine de la chapelle Saint-Corentin. Elle est recouverte d’une voûte cintrée. La légende prétend qu’elle hébergeait jadis un poisson assez exceptionnel


  l’ancienne fontaine de Sainte Marie du Menez-Hom


   la fontaine Saint Mahouarn. La légende raconte que Saint Mahouarn venait jadis s’y laver les pieds. On peut y voir de belles statues en granit : saint Marc, saint Nicolas, saint Mahouarn


   la fontaine Saint Sébastien. Elle alimente un lavoir et porte les quatre Lys de France des Tréanna de Lanvilliau et la croix de Saint André


   la fontaine de Saint-Sulliau (1760)


   17 moulins dont le moulin à eau de Kergustang, de la Forêt, du Rible, de Ponfane, de Kereno, du Cosquer, de Lescus, de Launay, Vert et le moulin à vent de Lescus,…


   Marais de kervigen :


   Ce marais d’une surface de 14 hectares est devenu la propriété du Conseil Général du Finistère depuis quelques années seulement. Les mesures d’aménagement ont pour but de contenir les pics d’apport de nitrates de l’ensemble du bassin versant de la rivière de Kerharo lors des fortes pluies de printemps et d’été. Ce lieu a été retenu comme versant démonstratif avec un objectif visé « lutte contre les algues vertes » par la région Bretagne dans le cadre de la politique de l’eau.